“Le Roi et l’Oiseau”, ma première leçon d’urbanisme (pop-up-urbain.com)

Un peu de légèreté avec cet article lu sur le site pop-up-urbain.com :

Un autocrate au pouvoir absolu mais qui ne parvient pas à contrôler ses yeux qui louchent, un oiseau multicolore à la faconde merveilleuse, une bergère et un “petit ramoneur de rien du tout” qui s’aiment sur un air de boîte à musique… Autant de personnages inoubliables du “Roi et l’Oiseau” (1979), le chef d’oeuvre d’animation de Paul Grimault co-écrit avec Jacques Prévert : mon dessin animé préféré1.

 

Mais si le film m’a tant impressionné enfant, c’est avant tout grâce à son stupéfiant décor de ville verticale. Toute l’action est contenue dans la capitale du royaume de Takicardie, monade urbaine d’autant plus vertigineuse qu’elle contraste avec l’horizontalité nue du désert dans lequel elle a poussé. La cité marque aussi l’esprit par sa juxtaposition délirante de styles architecturaux : baroque, classicisme, fonctionnalisme, fascisme, gothique, orientalisme… sont tous convoqués.2

A côté de cette pièce-montée, le Sacré-Coeur semble digeste

 

En grandissant, au fil de visionnages répétés, il m’est apparu de plus en plus clairement que la ville est le sujet central du film. Et qu’au-delà de frapper l’imagination par sa construction et la façon dont elle est cadrée (formidables plongées et contre-plongées), la capitale du royaume de Takicardie livrait nombre d’enseignements urbanistiques et politiques. Voici ceux qui m’ont marqué.

 

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